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Algérie-Israel: signature d’un contrat avec une société israélienne
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31 octobre 2006 09:24
Algérie. Israel. BRC : signature d’un contrat avec une société israélienne

Le Soir d’Algérie

L’affaire de la société BRC (Brown Roots Condor) dans laquelle Sonatrach est impliquée connaîtrait-elle d’autres développements ?

La réponse serait à l’affirmative puisqu’un contrat d’engineering sur le gisement de Rhourde-Nouss aurait été confié à une société de sous-traitance, Bateman Litwin, spécialisée dans l’ingénierie pétrolière, propriété d’un milliardaire israélien et qu’un contrat de gré à gré, estimé à 3,5 milliards de dollars, a failli être signé entre Sonatrach et BRC pour la reconstruction de l’usine GNL de Skikda.

Deux faits à porter au passif du groupe Sonatrach, majoritaire à 51% dans le capital de BRC (la société américaine en détenant 49% des parts), une joint-venture de droit algérien spécialisée dans l’ingénierie pétrolière, au capital de 368,99 millions de dinars et dont le Pdg est Abdelmoumen Ould Kaddour. Une société qui a soustraité plusieurs marchés, pour plus de 70 milliards de dinars, concernant notamment les deux tours du siège du ministère de l’Energie, la piscine olympique de Sonatrach et le parking attenant au siège de la Sonatrach.

Or, il semble que la société BRC ait donné en sous-traitance, voilà quelques mois, un important contrat d’engineering sur le gisement de Rhourde-Nouss pour la somme de 47 millions, bien que cette étude aurait été déjà faite par une autre société pour seulement 5 millions de dollars.
Au-delà de cette surévaluation, ce qui est remarquable dans cette affaire est que la société de sous-traitance, Bateman Litwin, soit considérée comme la propriété d’un milliardaire israélien, Benny Steinmetz.

Ce dernier, installé en Israël et qui a fait fortune dans le diamant, finance une importante fondation israélienne du même nom et est un proche d’hommes politiques de la droite israélienne.
En outre, la société Litwin ferait partie de la liste des sous-traitants pour les projets de rénovation des usines de GNL et de raffinerie en Algérie !

Le second développement concernerait le projet de reconstruction de l’usine de GNL de Skikda, détruite il y a plus de deux ans suite à un incendie. Un projet qui traîne encore, les travaux n’ayant pas démarré et aucun contrat n’a encore été signé. En effet, Sonatrach avait annoncé la reconstruction en urgence de cette unité et lancé, en ce sens, un appel de préqualification ouvert. Ainsi, Sonatrach a préqualifié deux grandes sociétés internationales en 2005, dans le cadre d’une consultation restreinte pour la phase technique.

Ces deux sociétés sont le groupement américano-japonais KBR-JGC et la compagnie française Technip. Chacune de ces deux sociétés a retiré le cahier des charges dont l’obligation était de présenter une offre technique basée sur les critères de préqualification, à savoir la référence à une usine existante dans le monde avec une capacité de 4 millions de tonnes par an. Mais en 2006, avant le dépôt des offres, les deux sociétés ont été avisées de la nécessité de changer de capacité et de présenter une offre technique de 5 millions de tonnes.

Or, la société KBRJGC avait formulé pour sa préqualification une offre de 5 millions de tonnes, déjà construite dans un autre pays, tandis que Technip avait fait une offre de 4 millions de tonnes. Ce qui disqualifie de facto Technip ou rend impossible la poursuite de sa participation à l’appel d’offres, et c’est ce qui s’est passé, cette société française s’étant simplement retirée de la course.

Ce qui a abouti à la contraction d’un gré à gré avec KBR- JGC. Cette dernière, restée seule en course, a, à la demande de Sonatrach, réalisé les études préliminaires et en (aurait) profité pour présenter une offre dont le montant était de 3,5 milliards de dollars, bien que le coût d’une usine pareille, de l’avis d’experts, ne doive pas dépasser 1,8 milliard de dollars. Surfacturation déguisée ? Certes, Sonatrach aurait essayé de négocier ce contrat avec KBR-JGC, le prix étant inattendu.

Il semble néanmoins que le groupe Sonatrach ait préféré faire marche arrière et relancer l’appel d’offres avec, outre KBRJGC, d’autres sociétés internationales contactées. Cela dans l’objectif d’éviter le gré à gré, d’avoir au moins deux autres concurrents et pouvoir renégocier avec KBR-JGC un prix à la baisse plus ou moins aligné sur ceux des nouveaux concurrents. Or, il apparaîtrait que la situation patine, les sociétés contactées faisant montre de méfiance de peur de constituer de simples alibis à un scénario de gré à gré déjà conclu et exigeant au préalable l’élimination de KBR-JGC pour que la compétition soit plus saine et transparente.

Toutefois, sachant que KBR (Kellog Brown Root) n’est autre qu’une filiale de Halliburton, partenaire de Sonatrach dans BRC, la situation d’impasse risque de perdurer encore, les suspicions actuelles autour de BRC justifiant peut-être ce retour en arrière et le fait que le contrat de 3,5 milliards de dollars n’ait pas abouti. Cela, en rappelant que la passation des marchés de réalisation pour le groupe Sonatrach obéit à la directive n°A-408 du 12 octobre 2004 qui prévoit le principe de l’appel d’offres national et/ou international et n’autorise le gré à gré, sous aval du PG de Sonatrach, à titre exceptionnel, que dans certains conditions particulières, notamment lorsque l’appel d’offres est infructueux ou lorsque l’urgence impose de passer outre l’appel d’offres pour conclure plus rapidement.

Ce qui n’est pas le cas pour les deux affaires sus-citées. Outre le fait que cette directive précise que l’appel d’offres restreint n’est possible que s’il soit de nature à améliorer substantiellement le processus d’appel à la concurrence et lorsqu’il est établi que seuls des candidats en nombre restreint peuvent répondre aux exigences du maître de l’ouvrage, en l’occurrence Sonatrach ou ses démembrements.

Comme cette directive autorise la préqualification uniquement en fonction de l’aptitude des candidats potentiels à réaliser le marché de façon satisfaisante. D’où l’interrogation légitime de savoir si la passation de ces marchés de sous-traitance par Sonatrach a réellement été conforme à la directive qu’elle s’est fixée sous la férule du ministre de l’Energie et des Mines.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - 30/10/2006
a
31 octobre 2006 10:47
ça + çà : [www.dailymotion.com]

faudra pas se poser des questions après sur l'actualité en Algérie, hein ?
S
1 novembre 2006 15:03
Si la signature de tels contrats est avéré...

Ce serait une insulte à l'insupportable à la solidarité

Qui doit unir et primer entre les peuple arabes et amis

Pour faire imposer un embargo contre leur commun ennemi...eye popping smiley

Il ne reste donc encore au pouvoir en Algérie...

Que ces généraux et marchands de la honte et du mépris...??? thumbs up


Non à la collaboration avec l'ennemi sioniste...


Les attaques fratricides contre entre algériens devraient plutôt et viser cibler

Les principaux intérêts économiques de ces représentants du sionisme et de l'impérialisme !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/11/06 15:17 par Sanrival.
 
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