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La presse algérienne traite d'homo le chef du FLN
a
5 février 2014 15:12
Source Jeune Afrique le 5/2/2014


[www.jeuneafrique.com]

Algérie : la une homophobe d'un journal provoque un tollé
presse(465) - FLN(224) - homophobie(48) - Amar Saadani(7)


Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir), Amar Saadani, y est qualifié d'"homo".

Par Farid Alilat

La couverture du Jeune Indépendant du 4 février. La couverture du Jeune Indépendant du 4 février. © Montage J.A./ Couv. Jeune Indépendant

La une du "Jeune indépendant" daté du 4 février a provoqué un tollé en Algérie.

Mis à jour le 4 février 2014 à 17h11.

Une "une" nauséabonde. Dans son édition du mardi 4 février, le quotidien francophone algérien, Le Jeune Indépendant, créé en 1990 et tiré à 20 000 exemplaires, a qualifié le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN, au pouvoir), Amar Saadani, d’"homo" qui ose s’attaquer à un "homme", Mohamed Mediene, dit "Tewfik", général major et patron du DRS (Département du renseignement et de la sécurité).

>> La une en question est visible sur le site d'Algérie Focus.

Publiée au lendemain d’une violente attaque de Saadani contre le chef du puissant service de renseignements, la couverture du Jeune indépendant provoque indignation et réprobation dans le milieu de la presse algérienne et sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook. "Honteux", "dégoutant", "abject", "diffamatoire", "répugnant", "insultant"… les internautes n’ont pas de mots assez durs pour qualifier cette une qui s’en prend aux supposées inclinaisons sexuelles d'Amar Saadani.

Le dérapage du quotidien est d’autant plus scandaleux qu’il n’est nullement fait référence, dans l’éditorial ou dans l’article qui accompagne la une, aux orientations sexuelles de Saadani. En outre, le code de l’information en vigueur en Algérie depuis 2012 interdit, sous peine de poursuites judiciaires (deux à six mois de prison prévus dans le code pénal), l’atteinte à l’honneur des personnalités publique.

"De l'humour second degré"

Son article 93 stipule notamment que "la violation de la vie privée, de l’honneur et de la réputation des personnes est interdite", et que "la violation directe ou indirecte de la vie privée des personnalités publiques est interdite." Interrogé par Jeune Afrique, Nordine Mzalla, éditorialiste au Jeune Indépendant, n’y voit rien de choquant ou de diffamatoire dans le titre. "C’est de l’humour au second degré, tente-t-il de se justifier. Pour nous, c’était un parallèle par rapport aux personnes qui avouent publiquement leur homosexualité."

Si l’éditorialiste assume que le titre doit être "accrocheur, racoleur ou vendeur" et qu’il est un moyen de faire le "buzz pour être lu", il récuse toute connotation sexuelle concernant le cas de Saadani. "Dans le dictionnaire, le mot homo à deux sens : homo sapiens et homosexuel, explique-t-il encore, maladroitement. Nous avions voulu jouer sur cette ambiguïté. Ce n’est pas plus nauséabond que ce qu’Amar Saadani a dit à propos du patron du DRS et de cette institution militaire."

Quid de l’atteinte à l’honneur et à la réputation des personnes publiques ? Nordine Mzalla, qui ne cache pas sa satisfaction que cette une fasse de la publicité pour son journal "qui en en a besoin", affirme que la direction est sereine et qu’elle répondra volontiers devant les tribunaux en cas de plainte de la part du secrétaire général du FLN.

__________

Suite à la publication de cet article, Nordine Mzalla nous a fait parvenir la mise au point suivante :

"Le second degré concernait l’aveu au sujet de la nature de la relation entre le FLN et le DRS. Une sortie étonnante qui rappelle "le coming out" chez les célébrités qui avouent leur homosexualité. Il y’ a rien d’homophobe dans cela ni rien d’insultant. Pis encore ; vous semblez souhaiter que Saadani poursuive notre journal et fasse éventuellement emprisonner l’un d’entre nous, tout en reconnaissant que rien ne transparait dans nos articles sur cette prétendue attaque contre la vie privée du patron du FLN. Étrange, nauséabond, violent et surtout contraire à la défense de notre corporation qui revendique le droit à la liberté d’expression et a lutté contre la pénalisation du délit de presse. Enfin, vous auriez pu aussi raconter que notre canard – Le Jeune Indépendant – regrette que des Unes sur des sujets aussi sérieux que les propos de Saadani n’ont jamais fait le buzz et que j’ironiais donc sur la pub que notre humour incompris avait pu provoquer."

Réponse de la rédaction : Nous notons que l’intéressé ne dément pas les propos qu’il nous a tenus et précisons qu’évidemment nous ne souhaitons l’emprisonnement d'aucun journaliste, ni en Algérie ni ailleurs.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Polémique | Algérie : la une homophobe d'un journal provoque un tollé | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/02/14 15:16 par axis7.
5 février 2014 15:58
Ce torchon ne fait qu'exécuter à la lettre les ordres de son patron, le nommé tewfik de la DRS, pour salir la réputation d'un " Homme " !
Tout le monde SAIT que les médias algériens SONT sous les ordres de cet ogre de paille qui, inéluctablement, verra la fin de ses jours incessamment !
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
5 février 2014 16:03
on s'en tape aussi
a
5 février 2014 16:14
Citation
demha a écrit:
Ce torchon ne fait qu'exécuter à la lettre les ordres de son patron, le nommé tewfik de la DRS, pour salir la réputation d'un " Homme " !
Tout le monde SAIT que les médias algériens SONT sous les ordres de cet ogre de paille qui, inéluctablement, verra la fin de ses jours incessamment !


la DRS ( les services secrets )via le fisc, la pub, le monopole du papier et l'imprimerie d'Etat tient tous les journaliste dans la main. Benchicou qui s'est rebellé l'a payé de deux ans de prison et l'exil.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/02/14 16:53 par axis7.
5 février 2014 16:19
Il y'a un proverbe marocain qui dit que "si ton ennemie se trompe, alors laisse le."

Laissons les faire leur vie. Pas d'ingérence.
a
5 février 2014 17:04
Un des chefs du FLN M. Belayat a fait une declartion à la presse pour defendre le ched des services secrets Toufik critiqués par le patron du FLN . Il avoue que Toufik est le vrai patron de l'Algérie et non le président donc Boutef. On le savait mais qu'une gaffe comme çia sorte montre vraiement que ce regime a pérdu la tête si tant est qu'il en ait eu une :


Source TSA/ Le 5/2/14 :


L’institution militaire, une ligne rouge

Dans son intervention, Abderrahmane Belayat énumère toutes les institutions auxquelles Amar Saâdani aurait porté atteinte et toutes les affaires qu’il aurait déterrées, selon lui. « (L’affaire) Tibhirine qu’on a oublié et sur laquelle tout a été justifié. On a vaincu les Français, les « qui tue qui ? » et lui (Saâdani) vient la faire rappeler », lâche-t-il. Abderahmane Belayat n’hésite pas à prendre, au détour d’une phrase, la défense du général Toufik, patron du DRS, qu’il ne citera jamais nommément au cours de sa conférence. « Aucun ne s’est rendu compte qu’une seule personne prend les décisions (dans le pays) qui n’a peur ni du Président, ni des partis politiques, ni de l’opinion publique ! », ironise-t-il. « Le monde entier reconnait l’ANP et l’institution militaire avec tous ces départements ! Et notre ami (Saâdani) vient (nous) dire qu’il faut qu’il soit jugé ! Qu’est-ce que c’est que cette ingratitude ? Qu’est-ce que c’est que cette prétention ?, » s’énerve-t-il.

Pour lui, Amar Saâdani subira certainement les conséquences de ces déclarations. « S’affronter à des institutions de cette importance, de cette sensibilité, qui force le respect de toutes les chancelleries, des grandes puissances (…) et croire que cela passera comme si nous n'avions rien vu …, » lance-t-il. « Notre réaction est saine. Les organisations attaquées et concernées, les autorités savent ce qu’elles ont à faire », poursuit Belayat qui commente également les propos du SG du FLN sur Chakib Khelil. « Le fait de dire qu’untel, qui a fait objet de poursuite du parquet d’Alger, est innocent, c’est plus qu’une immixtion dans les affaires de la justice, c’est un acte délictuel et on ne veut pas aller plus loin ! », argumente-t-il.
5 février 2014 17:59
salam,

on peut dire que cela ne nous regarde pas...
6 février 2014 00:06
Citation
Chamalman a écrit:
Il y'a un proverbe marocain qui dit que "si ton ennemie se trompe, alors laisse le."

Laissons les faire leur vie. Pas d'ingérence.

Comment pas d'ingérence ?? et que fait depuis X temps le sale régime algérien contre le noble Maroc ??

Et l'autre qui dit " ça ne vous regarde pas " , ça le ragarde lui ce qu'on dit ici ??
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
a
6 février 2014 14:27
Citation
demha a écrit:
Citation
Chamalman a écrit:
Il y'a un proverbe marocain qui dit que "si ton ennemie se trompe, alors laisse le."

Laissons les faire leur vie. Pas d'ingérence.

Comment pas d'ingérence ?? et que fait depuis X temps le sale régime algérien contre le noble Maroc ??

Et l'autre qui dit " ça ne vous regarde pas " , ça le ragarde lui ce qu'on dit ici ??


Il ya une guerre au sommet au sein du pouvoir algérien. Et comme d'habitude ils vont inventer mille pretxtes de tensions avec le Maroc pour detourner l'attention. J'espère que les marocains ne tomberont pas dans leur piège grossier.
6 février 2014 18:55
La presse algérienneun journal algérien traite d'homo le chef du FLN



N.B : au dernier recensement il y avait quelques 130 quotidiens algériens ; alors ne généralisons pas.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/02/14 18:59 par piducas.
l
7 février 2014 00:11
et notre religion qu'est ce qu'elle dit?????????je suis algerienne ;;le peuple marocain n'est pas notre ennemi ;;;;;
a
7 février 2014 13:37
Citation
lilia6 a écrit:
et notre religion qu'est ce qu'elle dit?????????je suis algerienne ;;le peuple marocain n'est pas notre ennemi ;;;;;

Et reciproquement smiling smiley
a
7 février 2014 13:53
Citation
piducas a écrit:
La presse algérienneun journal algérien traite d'homo le chef du FLN



N.B : au dernier recensement il y avait quelques 130 quotidiens algériens ; alors ne généralisons pas.


Non c'est bien LA PRESSE algérienne. Elle tire ses sources de finacement exclusivement de la DRS donc de Toufik and co :


Afric.com le 7/2/14

Vue par la presse algérienne, la sortie médiatique du Secrétaire général du Front de Libération Nationale contre le DRS sonne comme un désaveu pour Amar Saâdani. Le général Toufik, soutenu par la quasi-totalité de la presse algérienne et par une majorité d’hommes politiques, organise sa riposte.





A deux mois et demi de la Présidentielle, une flopée d’attaques et de contre-attaques couvrent le paysage politico-médiatico-militaire en Algérie. Après la sortie médiatique fracassante, le 3 février, du Secrétaire général du Front de Libération Nationale (FLN), Amar Saâdani, contre le patron du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le général-major Mohamed Médiène dit Toufik, plusieurs responsables politiques discréditent Amar Saâdani.

Ce dernier, appartenant au clan Bouteflika, a affirmé dans un entretien accordé à TSA vouloir contribuer à instaurer un « Etat civil ». Et pour ce faire, il a appelé le patron du DRS, dont le visage n’est que très peu connu du grand public, à « s’occuper des questions sécuritaires » et de « cesser de s’immiscer » dans les affaires politiques du pays. Il accuse un pouvoir militaire occulte de vouloir diriger l’Etat et ses institutions au lieu de protéger la nation et ses dirigeants.

Les réactions de la classe politique s’enchaînent. Le coordinateur du bureau politique du FLN, Abderrahmane Belayat a totalement désavoué Saâdani : « Nous déclarons publiquement que nous nous démarquons des déclarations de ce membre du CC qui n’engagent en fait que sa personne », a-t-il déclaré au Quotidien d’Oran.

Le DRS saisit la justice, la presse se déchaîne

En réponse, le général Toufik, par le biais du DRS qu’il dirige sous la tutelle du ministère de la Défense, aurait l’intention de poursuivre en justice Amar Saâdani, suite à ses accusations. Si l’information tendait à se confirmer, ce serait une première dans l’histoire moderne de l’Algérie. En optant pour la voie judiciaire, cela signifie que le général Toufik n’entend ni polémiquer ni même justifier son travail au sein du DRS.

La quasi-totalité de la classe politique désavoue Saâdani, à l’instar de la presse locale qui estime qu’« il (Saâdani) aurait été ligué contre le DRS par ceux qui veulent imposer un 4e mandat (de Bouteflika, ndlr), non pas parce qu’ils veulent, comme il le dit, instaurer un « Etat civil », mais plutôt pour protéger des intérêts énormes et surtout se garantir une impunité ». Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n’a toujours pas réagi…

TSA, seul contre tous

Il y a en revanche un média qui refuse de prendre part à l’attaque organisée contre Saâdani suite à ses accusations. Ce média n’est autre que TSA, auteur de la sulfureuse interview qui secoue le pays. Au contraire, TSA accuse la presse algérienne qui, au lieu de se ranger du côté de Saâdani « contre un pouvoir militaire », préfère défendre « ce pour quoi elle est payée par les services de sécurité qui ont la haute main sur la manne financière de l’ANEP (Entreprise Nationale de Communication, d’Edition & de Publicité, ndlr) et a pris le parti de celui dont, il y a quelques mois encore, on n’aurait pas osé écrire le nom dans ses colonnes, le fameux général Toufik ».


Le journal en ligne écrit que « la réputation de faiseur de Présidents de ce militaire n’est plus à faire, entre fantasmes et réalités, autour de cet homme qui semble n’avoir de comptes à rendre à personne, une sorte de Roi des ombres, présent dans toutes les strates de la société algérienne ».

A deux mois de l’élection présidentielle, le patron du FLN « n’a pas fini ni de faire parler ni de produire des conséquences. Que la presse algérienne, qui biberonne financièrement aux conséquents subsides du DRS, le veuille ou non », conclut TSA.
7 février 2014 14:02
Alger interdit à "El-Watan" d'organiser un débat public sur l'économie - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Le quotidien francophone algérien privé El-Watan a annoncé ce jeudi s’être vu interdire par Alger la tenue d’un débat sur l’économie prévu samedi prochain, alors qu’il organise ce Forum depuis huit ans dans la capitale algérienne. El Watan indique également sur son site internet avoir reçu mercredi en fin de journée un courrier de l’Office de Riadh el Feth, rattaché au ministère de la Culture, qui lui avait loué la salle pour l’occasion dès le 27 octobre, lui demandant d’obtenir une autorisation de la wilaya (préfecture) d’Alger pour pouvoir organiser le débat. Or, El-Watan a précisé à l’AFP avoir soumis jeudi dans la matinée une demande d’autorisation à la wilaya pour s’entendre dire : "C’est trop tard". Le vendredi étant jour de week-end en Algérie.

Source: Afrik.com
a
9 février 2014 09:46
Citation
Chamalman a écrit:
Alger interdit à "El-Watan" d'organiser un débat public sur l'économie - Afrik.com : l'actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain

Le quotidien francophone algérien privé El-Watan a annoncé ce jeudi s’être vu interdire par Alger la tenue d’un débat sur l’économie prévu samedi prochain, alors qu’il organise ce Forum depuis huit ans dans la capitale algérienne. El Watan indique également sur son site internet avoir reçu mercredi en fin de journée un courrier de l’Office de Riadh el Feth, rattaché au ministère de la Culture, qui lui avait loué la salle pour l’occasion dès le 27 octobre, lui demandant d’obtenir une autorisation de la wilaya (préfecture) d’Alger pour pouvoir organiser le débat. Or, El-Watan a précisé à l’AFP avoir soumis jeudi dans la matinée une demande d’autorisation à la wilaya pour s’entendre dire : "C’est trop tard". Le vendredi étant jour de week-end en Algérie.

Source: Afrik.com

Un exemple de plus de respect de droits de l homme dde la part de ce pouvoir ( gang) algérien donneur de leçons.
a
9 février 2014 10:15
dimanche, 09 février 2014 09:24
Entretien avec Mohamed Samraoui, ancien colonel du DRS « Ce que déclare M. Saâdani ne sont pas des accusations, mais bel et bien une réalité »
Hadjer Guenanfa

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Mohamed Samraoui est un ancien colonel et dissident du DRS. Il a été responsable du service de recherche et d’analyse à la Direction du contre-espionnage (DCE) et attaché militaire à l’ambassade d’Algérie en Allemagne où il vit en exil depuis 1996.

Que pensez-vous des critiques d’Amar Saâdani contre le DRS et le général Toufik ?

Suite ci dessous de l'interview qui lève le voile sur le fonctionnement étrange et obscur du pouvoir algérien :

[www.tsa-algerie.com]
 
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