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Espoir & Endurance a écrit:
Aleykoum salam wa Rahmatullah WA Barakatuh
Moi…
Car je suis seul
J’ai personne avec qui le faire malheureusement
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Espoir & Endurance a écrit:
Aleykoum salam wa Rahmatullah WA Barakatuh
Moi…
Car je suis seul
J’ai personne avec qui le faire malheureusement
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RenAmamiya a écrit:
Moi je suis plutôt heureux qui dit ramadan fini dit que je peux enfin passer aux choses sérieuses
Et bon courage à toi et ta famille . kheir inchaAllah
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Vittoria a écrit:
Selem Foued
Pardon à tous les convertis qui sont seuls.
Qu'Allah swt vous donne une grande famille pour célébrer avec eux 🤲.
Par contre il me semble que tu as d'autres convertis dans ta famille, le mari de ta tante su je me souviens bien.
Pourquoi ne pas faire le Aïd avec eux ?
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Vittoria a écrit:
Barak'Allah ou fik.
C'est quoi tes "choses sérieuses"?
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RenAmamiya a écrit:
c'est peut-être pas le bon Topic pour étaler sa joie ce serait un manque de respect
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Espoir & Endurance a écrit:
Aleykoum salam wa Rahmatullah WA Barakatuh
Moi…
Car je suis seul
J’ai personne avec qui le faire malheureusement
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Salim777888 a écrit:
Je te comprends
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Salim777888 a écrit:
Et comment tu gère ta solitude
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Vittoria a écrit:
Ha non pas du tout.
Au contraire la vie continue et personne ne vit les mêmes choses au même moment.
Ce n'est pas parce-que je suis triste que la joie des autres me gène, au contraire tant mieux pour eux. Nous avons tous le droit au bonheur 😊.
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Savonnette a écrit:
Salam Victoria.
ça fait 2 fois que je recommence mon post mdr. Je n'arrive pas à résumer ma pensée.
Je suis une personne qui prend à coeur les choses très facilement. Dès que j'entends une mauvaise chose, même si ça ne me concerne pas, je la garde pour moi et je cumule.
Dans ma vie, j'ai déjà fait 3 burn out. Pourquoi ? Parce que je prends les choses trop à coeur, et que je ne sais pas me délester du superflu.
La famille, ok, c'est important. Pourquoi pas. Mais faut arrêter d'écouter les malheurs de tout le monde et surtout de les garder en soi comme si on était concerné par tout ça.
J'en suis à un point, je ne sais pas si c'est une bonne chose, mais où je refuse de savoir ce qui se passe dans la famille de mon mari. Je ne veux pas non plus savoir ce qu'il se passe dans la famille de ma mère qui téléphone maintenant parfois à la maison. Mes filles sont parties de la maison, ça y est, elles m'ont dit qu'elles gèreraient, j'ai envie de m'immiscer pour les aider, mais ... elles ne sont pas seules, elles ont leur homme, faut que j'apprenne à ne plus me tracasser. A ne plus m'immiscer émotionnellement parlant parce qu'elles me demandent de ne plus m'immiscer émotionnellement justement et que oui, elles ont raison.
Ma mère idem, elle est d'une zénitude incroyable, elle sait que si je m'implique, ça va encore monter émotionnellement parlant, elle m'épargne aussi. Grandement.
Tout à l'heure, je me suis inquiétée pour ma grande qui vient de quitter la maison, pour sa déclaration caf où elle doit tout changer. Elle m'a rétorqué "maman, même si je me trompe, on s'en fiche, tu te rends compte dans quel état tu te mets pour 20-40€ de prime d'activité ? Si je ne la perçois plus on s'en fiche" et mon mari de rétorquer "ta fille est partie, laisse la se débrouiller. Y'a plus à s'occuper maintenant. ça de moins à penser."
Ouais, c'est ça ... enlever les choses qui ne nous concernent pas directement. Laisser les autres gérer leur propre situation.
Je crois que tu es encore maman de jeunes enfants Victoria et oui, tu as pris l'habitude de réfléchir pour/à la place de tout le monde. Tu es normal dans le cumul de ta vie.
ça fait quelques temps déjà que j'inverse la tendance et ouais, que ça fait du bien de ne plus s'occuper des autres. J'ai perdu mon travail il y a 7 ans, fini de s'occuper des enfants des autres. Mon père est mort l'année dernière, j'ai son cas en moins sur la conscience aussi. Mes filles sont parties, idem.
Je suis dans une phase où ça y est, il y a une "perte" dans la vie. Une perte de responsabilité, une perte de cumul en toutes choses et alors que pendant un temps je me disais que "je ne servais peut-être plus à rien", je suis maintenant dans une phase où c'est un réel bienfait de se décharger progressivement un peu de tout.
Les choses changent et tout part, tout s'en va. Toi, ça t'angoisse. Tu vois ça comme une perte tragique. En réalité, il y a un allègement de la vie aussi qui se fait et qui pour ma part est le bienvenu, ça me fait vraiment du bien.
Je me suis délestée de tellement de choses en moi, surtout sur le plan émotionnel, mais aussi des souvenirs que je refuse de me remémorer ou de situations que j'avais l'habitude de gérer et en fait, la flemme maintenant, que je retrouve ma candeur, mon innoncence d'enfance.
Bon, faut pas déconner non plus. Mais c'est comme quand on est enfant et qu'on vient nous annoncer une mauvaise nouvelle. On voit tout le monde triste ou contrarié autour de soi, on se demande quoi, on veut savoir et puis on vient nous dire et après quelques secondes de réflexion, on finit par dire "ok, je peux aller rejouer maintenant ?" et la vie continue.
Je reviens à ce niveau là de légèreté. Et ça fait vraiment du bien en réalité.
DECIDE de ne plus accumuler. Tu as tes enfants, ta vie, j'allais dire ton mari, mais il me semble que tu es divorcée, donc voilà. C'est tout, c'est suffisant. Tu as sans doute un boulot, en tout cas, tu dois gérer ta famille. C'est suffisant. Les frères et soeurs ont des soucis, les parents ? Ben ok, mais c'est leur problème. Il faut une aide extérieure ? Ok, si on peut aider, on aide, si on ne veut pas d'aide, ben faut apprendre à zapper. Faut apprendre, surtout, à ne pas cumuler.
J'ai eu une période de ma vie, longue, où je me suis dit que la vie, vraiment, c'était de la merde. Mais non ! Je décide que ce n'est pas le cas. Et je refuse de me rendre malheureuse pour des trucs qui ne me concernent pas.
Faut apprendre à se détacher. ça ne sert à rien de s'attacher comme ça.
Donc aujourd'hui, tu as entendu des choses qui t'ont bouleversées. Si ces choses ne te concernent pas directement, apprends à t'en détacher, à t'en foutre.
Les humains accumulent trop de choses. Trop d'objets, trop de problèmes, trop de choses et d'émotions inutiles. Faut apprendre à faire le vide.
ça peut paraître égoïste, mais c'est nécessaire aussi de l'être. Pour son propre équilibre. Faut pas s'oublier soi-même. On a besoin de légèreté. Déleste toi.
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Espoir & Endurance a écrit:
Je la gère en allant à la mosquée. Tu veux que je te raconte un truc ? Ok, vas-y. Tu vois, ce mois de Ramadan, je suis allé seulement deux fois au tarawih, j'étais fortement fatigué. Ce n'est pas une excuse, mais voilà, j'étais très fatigué. Puis, soudain, la semaine dernière, subhanAllah, vendredi il me semble, je me rendais chez ma grand-mère et j'ai rencontré sur mon chemin un frère pas comme les autres. En effet, le frère en question est aveugle, il ne voit pas et a demandé le chemin de la mosquée sans savoir que je suis musulman.
Ce frère m'a donc amené à la mosquée avec lui, alors que je n'avais pas l'intention d'y aller, j'allais chez ma grand-mère. J'ai fait les ablutions avec lui, je me suis ensuite placé au premier rang avec lui et après la prière, il m'a présenté à un autre frère avec qui je m'entends très bien aujourd'hui.
J'ai l'impression, subhanAllah, qu'il est différent des autres, nos âmes sont liées. Enfin, c'est une impression car je me sens bien avec lui comparé aux autres frères que je fréquente dans d'autres mosquées.
Pourtant, je suis solitaire, je suis souvent seul, mais ce frère est le seul que j'appelle souvent car je sens en lui une grande sincérité.
Le plus beau dans cette histoire, c'est que ce n'est pas un hasard. Allah soubhanou wa ta'ala a fait en sorte que je rencontre cette personne pour que ma foi augmente, et ça a fonctionné, ma foi a augmenté. Il ne faut pas se laisser aller, il faut faire un pas vers Allah. Si tu ne fais rien, comment vas-tu avancer dans la vie ? Si tu ne l'invoques pas par Ses noms et attributs, si tu ne l'invoques pas fermement, comment vas-tu faire pour avancer ? Faut que tu t'accroches religieusement, seul Allah soubhanou wa ta'ala a la capacité de t'aider, ne compte pas sur les autres mais compte plutôt sur Allah.
Achète des livres, lis un peu, lis du Coran, fais du dhikr, évoque Allah. Je suis certes triste d'être seul pendant l'Aïd, mais je ne baisse pas les bras. Pleurer fait aussi du bien, je n'ai pas pleuré par fierté, mais j'en ressentais le besoin. Et Allah soubhanou wa ta'ala, de par Son savoir l’omniscient, Celui qui voit tout, sait le mal que j'ai ressenti. Mais de par Sa miséricorde, le Tout Miséricordieux m'accordera, par Sa grâce, quelque chose de bénéfique dans la vie présente ou dans la vie future. Donc, ne désespère pas, il y a la des signes pour les gens qui réfléchissent.
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RenAmamiya a écrit:
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chaufel foshé a écrit:
Aleykoum salam
tu as été submergée par une accumulation de mauvaises nouvelles, ce qui a dû être très difficile à gérer en peu de temps, comme une éponge tu as absorbé, et tu as besoin de quelques jours pour évacuer, surtout qu'en ce jour de fête tu as du vivre un ascenseur émotionnel entre joie et tristesse donc psychiquement t'es un peu chamboulée.
Prends le temps dont tu as besoin pour digérer tout cela,
J'espère sincèrement que dans quelques jours, tu te sentiras mieux. hamdoulilah
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Savonnette a écrit:
Salam Victoria.
ça fait 2 fois que je recommence mon post mdr. Je n'arrive pas à résumer ma pensée.
Je suis une personne qui prend à coeur les choses très facilement. Dès que j'entends une mauvaise chose, même si ça ne me concerne pas, je la garde pour moi et je cumule.
Dans ma vie, j'ai déjà fait 3 burn out. Pourquoi ? Parce que je prends les choses trop à coeur, et que je ne sais pas me délester du superflu.
La famille, ok, c'est important. Pourquoi pas. Mais faut arrêter d'écouter les malheurs de tout le monde et surtout de les garder en soi comme si on était concerné par tout ça.
J'en suis à un point, je ne sais pas si c'est une bonne chose, mais où je refuse de savoir ce qui se passe dans la famille de mon mari. Je ne veux pas non plus savoir ce qu'il se passe dans la famille de ma mère qui téléphone maintenant parfois à la maison. Mes filles sont parties de la maison, ça y est, elles m'ont dit qu'elles gèreraient, j'ai envie de m'immiscer pour les aider, mais ... elles ne sont pas seules, elles ont leur homme, faut que j'apprenne à ne plus me tracasser. A ne plus m'immiscer émotionnellement parlant parce qu'elles me demandent de ne plus m'immiscer émotionnellement justement et que oui, elles ont raison.
Ma mère idem, elle est d'une zénitude incroyable, elle sait que si je m'implique, ça va encore monter émotionnellement parlant, elle m'épargne aussi. Grandement.
Tout à l'heure, je me suis inquiétée pour ma grande qui vient de quitter la maison, pour sa déclaration caf où elle doit tout changer. Elle m'a rétorqué "maman, même si je me trompe, on s'en fiche, tu te rends compte dans quel état tu te mets pour 20-40€ de prime d'activité ? Si je ne la perçois plus on s'en fiche" et mon mari de rétorquer "ta fille est partie, laisse la se débrouiller. Y'a plus à s'occuper maintenant. ça de moins à penser."
Ouais, c'est ça ... enlever les choses qui ne nous concernent pas directement. Laisser les autres gérer leur propre situation.
Je crois que tu es encore maman de jeunes enfants Victoria et oui, tu as pris l'habitude de réfléchir pour/à la place de tout le monde. Tu es normal dans le cumul de ta vie.
ça fait quelques temps déjà que j'inverse la tendance et ouais, que ça fait du bien de ne plus s'occuper des autres. J'ai perdu mon travail il y a 7 ans, fini de s'occuper des enfants des autres. Mon père est mort l'année dernière, j'ai son cas en moins sur la conscience aussi. Mes filles sont parties, idem.
Je suis dans une phase où ça y est, il y a une "perte" dans la vie. Une perte de responsabilité, une perte de cumul en toutes choses et alors que pendant un temps je me disais que "je ne servais peut-être plus à rien", je suis maintenant dans une phase où c'est un réel bienfait de se décharger progressivement un peu de tout.
Les choses changent et tout part, tout s'en va. Toi, ça t'angoisse. Tu vois ça comme une perte tragique. En réalité, il y a un allègement de la vie aussi qui se fait et qui pour ma part est le bienvenu, ça me fait vraiment du bien.
Je me suis délestée de tellement de choses en moi, surtout sur le plan émotionnel, mais aussi des souvenirs que je refuse de me remémorer ou de situations que j'avais l'habitude de gérer et en fait, la flemme maintenant, que je retrouve ma candeur, mon innoncence d'enfance.
Bon, faut pas déconner non plus. Mais c'est comme quand on est enfant et qu'on vient nous annoncer une mauvaise nouvelle. On voit tout le monde triste ou contrarié autour de soi, on se demande quoi, on veut savoir et puis on vient nous dire et après quelques secondes de réflexion, on finit par dire "ok, je peux aller rejouer maintenant ?" et la vie continue.
Je reviens à ce niveau là de légèreté. Et ça fait vraiment du bien en réalité.
DECIDE de ne plus accumuler. Tu as tes enfants, ta vie, j'allais dire ton mari, mais il me semble que tu es divorcée, donc voilà. C'est tout, c'est suffisant. Tu as sans doute un boulot, en tout cas, tu dois gérer ta famille. C'est suffisant. Les frères et soeurs ont des soucis, les parents ? Ben ok, mais c'est leur problème. Il faut une aide extérieure ? Ok, si on peut aider, on aide, si on ne veut pas d'aide, ben faut apprendre à zapper. Faut apprendre, surtout, à ne pas cumuler.
J'ai eu une période de ma vie, longue, où je me suis dit que la vie, vraiment, c'était de la merde. Mais non ! Je décide que ce n'est pas le cas. Et je refuse de me rendre malheureuse pour des trucs qui ne me concernent pas.
Faut apprendre à se détacher. ça ne sert à rien de s'attacher comme ça.
Donc aujourd'hui, tu as entendu des choses qui t'ont bouleversées. Si ces choses ne te concernent pas directement, apprends à t'en détacher, à t'en foutre.
Les humains accumulent trop de choses. Trop d'objets, trop de problèmes, trop de choses et d'émotions inutiles. Faut apprendre à faire le vide.
ça peut paraître égoïste, mais c'est nécessaire aussi de l'être. Pour son propre équilibre. Faut pas s'oublier soi-même. On a besoin de légèreté. Déleste toi.